Beaucoup de lectures

Perdue et retrouvée Cat Clarke R-Jeunes Adultes. 2015.

Lu le 14 février 2018, emprunté à la bibliothèque de Vanves

Essayez d'imaginer : 
Une enfant kidnappée. Une famille déchirée.
Lentement, au fil des ans, cette famille va recoller les morceaux.
Elle reste un peu fragile, bien sûr, mais toujours unie.
Et voilà que l'enfant, devenue adulte, revient à la maison...
C'est là que l'histoire commence. Et si la fin du cauchemar n'était que le début d'un autre ? 

Avis: 4/5
J'étais curieuse de découvrir ce livre. Je ne suis pas déçue. J'aime toujours l'écriture de Cat Clarke. On croit à une jolie histoire familiale malgré le drame de départ... et puis tout se complique, et devient noir.

Un thriller intéressant et bien fait.

Frappe-toi le coeur Amélie Nothomb. Albin Michel. 2017.

Lu le 16 février 2018, emprunté à la bibliothèque de Paris.

« Frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie. »
Alfred de Musset

Avis: 4,5/5
Alors pour moi Amélie Nothomb, c'est ça j'adore soit je déteste. Et celui rentre carrément dans la première catégorie.

J'ai apprécié suivre Diane de sa naissance à sa vie de femme accomplie. On passe d'un âge à l'autre sans s'en rendre compte. La tragédie familiale et le manque d'amour d'une mère sont magnifiquement présentés.

Jonas ou l'artiste au travail Albert Camus. Gallimard. 2003 mais écrit en 1957.

Lu le 16 février 2018, emprunté à la bibliothèque de Vanves

Quoi qu'il puisse arriver, Jonas, peintre au talent reconnu, croit en sa bonne étoile — jamais elle ne cessera de l'aider et de le guider. Pourtant la vie, ses proches, ses amis, ses disciples l'acculent peu à peu à la stérilité artistique…

Avis: 3,5/5
J'ai lu cette nouvelle pour le challenge ReadingClassicsChallenge. Pour le mois de février c'est donc Albert Camus et Marguerite Yourcenar.

C'est une jolie nouvelle sur la vie d'artiste, qui mène parallèlement une vie de famille. La fin nous laisse penser ce que l'on veut.

Mots rumeurs, mots cutter Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini. Gulf Stream Editeur. 2014.

Lu le 17 février 2018, emprunté à la médiathèque d'Issy

Je me suis levée, les mains tremblantes. J’entendais des chuchotements, des rires dans mon dos. J’ai pris le morceau de craie, regardé les chiffres inscrits sur le tableau. Des fractions qui auraient dû être faciles, des fractions qui se délitaient devant moi, des chiffres bizarres, monstrueux, qui me frappaient comme les insultes et les ricanements, comme la vérité qui me sautait au visage...

Avis: 4/5
Une BD très bien faite sur le harcèlement scolaire. On voit la jeune Léa tentée de s'intégrer dans une bande de copines... qui se laisse aller lors d'une fête et là tout dégringole.

Le graphisme est simple et plaisant.

Chiisakobé, tome 1 Minetarô Mochizuki. Le Lézard Noir. 2015.

Lu le 17 février 2018, emprunté à la bibliothèque de Vanves.

Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé. Mais son retour à la maison natale s’accompagne de l’arrivée de Ritsu, amie d’enfance devenue orpheline et qu’il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d’un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles.

Avis: 4,5/5
J'ai tout aimé: l'histoire et le graphisme. J'adore les mangas de cet auteur et celui-là ne déroge pas à la règle. Le personnage de Shigeji est surprenant autant que celui de Ritsu et ils sont tous les deux tellement attachants.

J'ai déjà emprunté la suite!

Les vieux fourneaux, tome 4: la magicienne Wilfrid Lupano et Paul Cauuet. Dargaud. 2017.

Emprunté à mon amour, lu le 18 février 2018

Les Vieux Fourneaux raconte les aventures de trois septuagénaires, amis depuis leur plus tendre enfance: Antoine,Émile et Pierrot. Chacun a suivi sa route, chacun a fait ses choix, chacun a fondé (ou pas) une famille. Séquelles, souvenirs, fragments de vies (presque) passées. Il reste pourtant à ces trois-là de belles choses à vivre, et une solide amitié chevillée au corps. Les Vieux Fourneaux, à travers dʼincessants va-et-vient entre les années cinquante et les années 2010, raconte sur un mode tragi-comique notre époque, ses bouleversements sociaux, politiques et culturels, ses périodes de crise.

Avis: 4,5/5
J'étais bien contente de retrouver tous les personnages de cette bande dessinée. Le petite Juliette a grandi et sa mère fait toujours des spectacles. On la retrouve un peu perturbée dans ce tome et on découvre enfin son secret.

Les "Vieux", eux, s'investissent dans ou contre une nouvelle cause, qui nous paraît bien actuelle.

Songe à la douceur Clémentine Beauvais. Sarbacane. 2016.

Lu le 18 février 2018, emprunté à la bibliothèque de Paris.

Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c'est l'été, et il n'a rien d'autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d'ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s'est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s'aperçoit, maintenant, qu'il ne peut plus vivre loin d'elle. Mais est-ce qu'elle veut encore de lui ? 
Songe à la douceur, c'est l'histoire de ces deux histoires d'amour absolu et déphasé - l'un adolescent, l'autre jeune adulte - et de ce que dix ans, à ce moment-là d'une vie, peuvent changer. Une double histoire d'amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaïkovski - et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.

Avis: 4/5

J'étais un peu dubitative avant de commencer la lecture, sur un roman écrit en vers.

Et c'est une bonne surprise. L'histoire est très poétique et du coup la façon dont c'est écrit l'est également.

Tatiana est charmante et très attendrissante. Eugène m'a laissé plus interrogative.