Du 17 au 23 juin 2019

La princesse des glaces de Léonie Bischoff et Olivier Bocquet. 2013. Editeur Casterman.

Lu le 17 juin 2019, emprunté à la bibliothèque de Vanves.

Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête, Erica est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d’un peintre clochard – encore une mise en scène de suicide…

Avis: 4,5/5
Je n'ai pas lu le roman original, il est dans ma PAL depuis longtemps. J'ai craqué en voyant la couverture de ce roman graphique. Je n'ai pas du tout regretté. L'histoire est très bien faite, et la mise en couleurs et en dessins est incroyable.

Du 17 au 23 juin 2019

Directs du droit de Eric Dupond-Moretti et Stéphane Durand-Souffland. 2018. Editeur J'ai Lu.

Lu le 18 juin 2019, livre personnel.

Recordman des acquittements aux assises, Éric Dupond-Moretti aurait un peu trop tendance, selon ses détracteurs, à faire relaxer tous ses clients. Il nous montre ici que la Justice, elle, à une réelle propension à condamner tous ceux qui paraissent devant elle. 
À travers le récit de plusieurs affaires criminelles dans lesquelles il est intervenu, traitées comme des thrillers dans des chapitres coups de poing, il dénonce les imperfections d'un système qui respecte de moins en moins les droits de la défense. 
Oubli délibéré de la présomption d'innocence, comme si juger consistait surtout à prouver la culpabilité... Écoutes tous azimuts, atteinte non justifiée à la vie privée... Communications intempestives à la presse qui influencent le public et sans doute les jurés... Ruses procédurales qui tordent le cou au déroulement équitable du procès... S'ensuit une guerre de plus en plus dure entre la magistrature et les avocats qui en ont assez d'être traités à leur tour comme des suspects. Sans compter tous les citoyens sans peur et sans reproche qui croyaient jusqu'ici qu'il suffisait, face à un tribunal, d'avoir la conscience tranquille... 

Avis: 4/5

Un petit livre plutôt intéressant sur les coulisses de la justice. Maître Dupond-Moretti est un personnage respecté mais aussi controversé. Il donne ici son point de vue et sa version des faits sur des histoires importantes.

 

 

Du 17 au 23 juin 2019

La vie secrète des écrivains de Guillaume Musso. 2019. Editeur Calmann-Lévy. 

Lu le 20 juin 2019, emprunté à la bibliothèque de Paris.

“Tout le monde a trois vies : une vie privée, une vie publique et une vie secrète…”
Gabriel García Márquez


En 1999, après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu’il arrête d’écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.

Automne 2018. Fawles n’a plus donné une seule interview depuis vingt ans. Alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste suisse, débarque sur l’île, bien décidée à percer son secret.

Le même jour, un corps de femme est découvert sur une plage et l’île est bouclée par les autorités. Commence alors entre Mathilde et Nathan un dangereux face à face, où se heurtent vérités occultées et mensonges assumés, où se frôlent l’amour et la peur…

Avis: 3/5
Au départ, je suis bien rentrée dans l'histoire et j'ai accroché avec l'univers décalé des personnages. Puis l'intrigue avançant, je me suis détachée, pas franchement séduite par les révélations des personnages.

L'écriture est fluide mais cela n'a pas suffit à me convaincre réellement. 

Du 17 au 23 juin 2019

Douleur et gloire de Pedro Almodovar avec Antonio Banderas, Asier Etxeandia et Leonardo Sbaraglia.

Sorti le 17 mai 2019, vu le 21 juin 2019 au cinéma de Vanves.

Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.

Avis: 4/5
C'est un très beau film, qui nous emmène dans les souvenirs d'une vie. Le personnage principal nous montre son passé, ses angoisses et ses failles mais aussi son bonheur et ses illusions. J'ai trouvé le jeu d'Antonio Banderas très bon.

Retour à l'accueil