Du 24 au 30 juin 2019

Home Sweet Home de Alice Zeniter et Antoine Philias. Editeur L'ecole des loisirs. 2019.

Lu le 25 juin 2019, emprunté à la médiathèque d'Issy.

Cleveland, 2008. Lors de la crise des subprimes aux États-Unis, la ville de Cleveland (Ohio) est frappée de plein fouet. Anna, 17 ans, fuit sa famille en faillite et ses parents défaillants, avec ses frères jumeaux Chris et Bog. Direction Winston High, le lycée de la ville, abandonné. Ils seront peu à peu rejoints par d'autres jeunes livrés à eux-mêmes ou fugueurs, Oliver, Dean, Lily, Dalila, Bart. Puis Elijah qui trouve aussi refuge au sein de ce grand paquebot qui prend l'eau pour tenter de rester à la surface de cette ville qui sombre. À la tête de cette petite bande, Anna tente de maintenir le cap pour faire face au quotidien. Système D, débrouille, la bande s'organise pour survivre. La petite communauté repose sur un fragile équilibre. Jusqu'à l'arrivée de Marcus et des Pèlerins.

Avis: 3/5

Un roman qui nous emmène dans une petite communauté d'adolescents et d'enfants qui ont décidé de vivre une nouvelle vie pour échapper à la société et à leurs parents. La logique de cette disparition est bonne mais les principes appliqués dans la communauté ne m'ont pas tous convaincus.

Le style est pour moi un peu froid et distancié. 

Du 24 au 30 juin 2019

Nevada de Laure de Clermont-Tonnerre avec Matthias Schoenaerts, Jason Mitchell et Bruce Dern.

Sorti le 19 juin 2019, vu le 26 juin 2019 au Gaumont Parnasse.

Incarcéré dans une prison du Nevada, Roman n’a plus de contact avec l’extérieur ni avec sa fille... Pour tenter de le sortir de son mutisme et de sa violence, on lui propose d’intégrer un programme de réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages. Aux côtés de ces mustangs aussi imprévisibles que lui, Roman va peu à peu réapprendre à se contrôler et surmonter son passé.

Avis: 3,5/5
Un film très poignant sur un programme de réhabilitation pour les prisonniers mais aussi pour les chevaux sauvages. Quelques scènes sont très violentes et m'ont un peu perturbées. Le film montre un beau message sur la liberté de chacun et le fait de pouvoir apprivoiser l'autre... ou pas

Du 24 au 30 juin 2019

No war Tome 1 d'Anthony Pastor. Editeur Casterman. 2019.

Lu le 27 juin 2019, emprunté à la bibliothèque de Paris.

Le Vukland est un archipel de l'Atlantique nord à mi-chemin entre l'Irlande et les États-Unis dont la colonisation s'est effectuée au dépend du peuple natif, les Kiviks. Leur berceau historique, l'île de Saarok, jouit encore d'une certaine autonomie, menacée par des tensions avec le gouvernement autour du projet de grand barrage. Run est fils de parents divorcés. Sa mère est la chef du parti Kivik, tandis que son père est un chef d'entreprise prospère du secteur énergétique. Alors que le corps sans vie d'un ingénieur du barrage est retrouvé sur Saarok, de violentes manifestations éclatent dans la capitale, en réaction à l'élection du nouveau président populiste. Tiraillé par sa double culture, Run va se retrouver au coeur d'un complot politico-écologique aux enjeux internationaux majeurs.

Avis: 4/5

Un premier tome qui nous plonge dans un combat autant politique qu'écologique. Les différents personnages nous entraînent dans de multiples intrigues. Le graphisme est sombre mais intéressant et dessert bien l'histoire. 

Du 24 au 30 juin 2019

Mon Père de Grégoire Delacourt. Editeur J-C Lattès. 2019.

Lu le 27 juin 2019, emprunté à la bibliothèque de Paris.

« Mon Père c’est, d’une certaine manière, l’éternelle histoire du père et du fils et donc du bien et du mal. Souvenons-nous d’Abraham.
Je voulais depuis longtemps écrire le mal qu’on fait à un enfant, qui oblige le père à s’interroger sur sa propre éducation. Ainsi, lorsque Édouard découvre celui qui a violenté son fils et le retrouve, a-t-il le droit de franchir les frontières de cette justice qui fait peu de cas des enfants fracassés ? Et quand on sait que le violenteur est un prêtre et que nous sommes dans la tourmente de ces effroyables affaires, dans le silence coupable de l’Église, peut-on continuer de se taire ? Pardonner à un coupable peut-il réparer sa victime ?
Mon Père est un huis clos où s’affrontent un prêtre et un père. Le premier a violé le fils du second. Un face à face qui dure presque trois jours, pendant lesquels les mensonges, les lâchetés et la violence s’affrontent. Où l’on remonte le temps d’avant, le couple des parents qui se délite, le gamin écartelé dont la solitude en fait une proie parfaite pour ces ogres-là. Où l’on assiste à l’histoire millénaire des Fils sacrifiés, qui commence avec celui d’Abraham.
Mon Père est un roman de colère. Et donc d’amour. »

Avis: 3,5/5

C'est un livre qui peut être perturbant. S'attaquer à un sujet encore souvent tabou est un thème très fort. Le viol au sein de l'Eglise est un sujet difficile à traiter. Il est forcément traité avec violence et haine par moments, mais aussi avec le mensonge qui continue à planer.
 

Du 24 au 30 juin 2019

Une sacrée mamie Tome 1 de Yoshichi Shimada et Saburô Ishikawa. Editeur Akata. 2009.

Lu le 30 juin 2019, emprunté à la médiathèque d'Issy.

1958, Hiroshima A cette époque au Japon, il est difficile pour une jeune femme d'élever seule ses deux fils. 

Acculée, Hikedo décide un jour de confier son plus jeune garçon, Akihiro, à sa mère qui vit à la campagne. 

Arrivé chez sa grand-mère, une vie complètement nouvelle va commencer pour Akihiro. Pas facile de quitter la ville pour la campagne quand on n'y est pas préparé !

Mais le petit garçon va vite s'habituer à sa nouvelle vie au grand air. Suivant l'exemple de sa super mamie débrouillarde, il apprend à s'adapter à toutes les situations.

 

Avis: 3,5/5
 

J'ai bien aimé ce premier tome. C'est très mignon. La grand-mère est agréable et pleine de bon sens. C'est une histoire douce même si le quotidien n'est pas toujours tendre. 

Du 24 au 30 juin 2019

Nos éclats de miroir de Florence Hinckel. Editeur Nathan. 2019.

Lu le 30 juin 2019, emprunté à la bibliothèque de Paris.

 

Je m'appelle Cléo, et j'aurai bientôt 15 ans, 1 mois et 20 jours ? Cette date est importante pour moi, car c'est à cet âge-là que tu es morte, ma chère Anne Franck. Tu es mon écrivaine préférée ! Alors j'ai décidé de m'adresser à toi dans ce nouveau carnet. Je vais te raconter ce qui m'interroge, me fait rire ou bouleverser.

Avis: 3,5/5

C'est un joli roman qui mêle passé et présent. On suit Cléo qui écrit à son journal mais surtout à Anne Franck. C'est plein de douceur, de réflexions simples sur la vie adolescente.

C'est simple et bien écrit, on passe un bon moment. 

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