Du 26 août au 1er septembre 2019

89 mois de Caroline Michel. Editeur Préludes. 2016.

Lu le 26 août 2019, livre personnel.

"J'ai 33 ans, ça y est. A 40 ans et des poussières, mon corps sera hors jeu. Il me reste donc sept grosses années pour faire un enfant, soit 89 mois. Un chiffre minuscule. A peine 2700 jours. Que peut-on faire en 2700 jours ? Rien. J'en ai déjà 5 à construire trois meubles Ikéa."
Jeanne, célibataire, contrôleuse de train sur la ligne Paris-Auxerre, n'a qu'une obsession : devenir maman avant que le temps la rattrape. Elle a fait une croix sur le couple, il lui faut simplement un géniteur. Sa décision ne fait pas l'unanimité auprès de ses amis, et même si parfois elle doute, elle est déterminée à surveiller son cycle, à provoquer les rencontres, à boire des potions magiques et à lever les jambes après chaque rapport, sait-on jamais.

Avis: 3/5

Un petit roman sur le désir d'être mère. J'ai été partagé car même si le livre est plein d'humour et de tendresse, j'ai été gênée par cette soir absolue d'être mère. L'écriture est agréable, le livre se lit facilement.

Du 26 août au 1er septembre 2019

L'été où j'ai vu le tueur de Claire Gratias. Editions du Rouergue. 2019.

Lu le 27 août 2019, emprunté à la bibliothèque de Paris.

L'été est trop tranquille dans le village d'Hugo, qui ne part pas en vacances. Ce gros lecteur de romans d'épouvante a beaucoup d'imagination, et à force de s'ennuyer, il finit par voir des choses inquiétantes. Mais ne les aurait-il pas inventées ? Tous ces chiens, par exemple, qui meurent les uns après les autres ? Une simple épidémie ? 

Avis: 2,5/5
Un petit roman jeunesse avec une intrigue un peu policière. Le jeune Hugo se laisse emporter par son imagination et se fait des films... mais pas seulement. C'est plutôt mignon mais j'ai trouvé que cela manquait de consistance et de fond.

Du 26 août au 1er septembre 2019

Un été algérien de Jean-Paul Nozière. Editeur Gallimard Jeunesse. 2003.

Lu le 27 août 2019, prêté par une amie.

Cet été-là aurait pu être un été comme les autres.
Un été de plus dans la ferme Barine, à quelques kilomètres de Sétif, dans une Algérie encore française où la guerre d'indépendance s'éternise. Un été où Paul et Salim - deux amis de quinze ans - se seraient ennuyés au rythme lent des moissons. Pourtant, cet été verra la fin de leur amitié. Salim, fils de fellah, va être amené à choisir le camp de l'indépendance. Paul va rester dans celui des Français.

Avis: 3/5
Ce roman nous offre une page d'histoire, vécue à travers la relation entre deux adolescents. Paul et Salim qui se pensaient amis vont devoir faire face chacun à leur destin. C'est un livre qui est dur par moments, qui montre que les choix de chacun dépendent bien souvent d'un contexte. Il m'a manqué un peu d'émotions, j'ai trouvé les personnages assez froids. 

Du 26 août au 1er septembre 2019

Story of a girl de Sara Zarr. Editeur Hachette. 2017.
Lu le 29 août 2019, emprunté à la bibliothèque de Vanves.

J'avais treize ans quand mon père m'a surprise avec Tommy Webber.Tommy avait dix-sept ans.Je ne l'aimais pas.L'histoire remonte à presque trois ans.Depuis, mon père ne m'a plus jamais regardée dans les yeux. Deanna voudrait se débarrasser de cette réputation de fille facile qui lui colle à la peau. Elle l'a décidé  : cet été sera celui de la seconde chance. En trouvant un petit boulot dans la pizzeria du coin, elle compte mettre de l'argent de côté. Suffisamment pour partir loin de cette ville, loin des préjugés, loin de cette image qui ne lui ressemble pas.Elle n'imaginait pas que le prix à payer pour se racheter une vie serait si élevé  : devoir affronter chaque jour la présence de Tommy, qui travaille avec elle? 

Avis: 2/5
C'est l'histoire de Deanna, qui malgré son jeune âge, a déjà une mauvaise réputation. On comprend vite que cette réputation n'est arrivée que pour un seul acte. J'ai trouvé l'histoire assez creuse, avec des personnages plutôt sordides et pas très intéressants. 

Du 26 août au 1er septembre 2019

L'île errante Tome 1 de Kenji Tsuruta. Editions Ki-Oon. 2017.

Lu le 29 août 2019, emprunté à la bibliothèque de Paris.

Mikura Amelia est une des rares pilotes à s'occuper des livraisons entre les îles éloignées de la préfecture de Tokyo. À bord de son hydravion, elle est un lien précieux entre les villages de pêcheurs et connaît la mer environnante comme sa poche.

Élevée par son grand-père, elle se retrouve seule après sa mort, avec pour seul héritage sa maison et ses affaires personnelles. Mikura y découvre une pile de carnets de notes et un courrier adressé à une Mme Amelia, sur l'île d'Electriciteit. Sauf que cette île n'existe sur aucune carte ! Certains affirment l'avoir vue apparaître tout à coup au milieu de la mer et disparaître aussi vite, comme par enchantement...

Réalité ou illusion ? Peu importe ! Mikura décide de reprendre le flambeau de son grand-père : elle se donne pour mission de retrouver l'île et de livrer le mystérieux courrier coûte que coûte !

Avis: 3,5/5
Ce manga nous livre un joli conte dans un monde mi-réel mi-féérique. Le personnage de Mikura est courageux mais aussi désinvolte et très touchant. Le graphisme est doux et coloré.

On passe un joli moment à suivre Mikura dans son avion, avec son chat. 

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